Mots incarnés

Verbe (religieux, artistique) du commencement (avant les images, rendre les lettres charnelles, les incorporer à une imagerie personnelle) ou écrits (profanes) des zélotes, des relais, des universitaires, des « simples amateurs » (dont votre serviteur)…

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Puisque plus personne (ou presque) ne lit des livres, sinon confondus avec d’affreuses machines dites littéraires trustant les premières places, hélas, des classements de best-sellers, toute l’année, pas seulement en été, proposons quelques pistes (sanglantes, élégantes) de lecture, avec cette mini bibliographie consacrée au cinéaste.  Lire la suite

Les Promesses de la lumière

Médailles (en chocolat), hommages (de son vivant) et louanges sélectives : sic transit (intestinal) gloria mundi

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De l’opprobre (combien paraissent lointaines les attaques du journaliste Robert Fulford, pourtant amateur de Stereo et Crimes of the Future, surréalistes, les débats au Parlement du Canada, à la sortie de Frissons, en partie financé par l’argent public, suspecte, la myopie persistante d’un Robin Wood) au plébiscite, de la curée critique à sa reconnaissance, de la fuite (de festival) à la présidence (idem), David Cronenberg parvint, en quarante ans, à se hisser aux sommets de la renommée. Lire la suite

Métamorphose(s) des mythes

Osons puiser dans « l’inconscient collectif » (d’un cinéaste), dirait Jung, après avoir donné une bonne fessée à sa masochiste Sabina…

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David Cronenberg participa sans conteste de la « modernité horrifique », au côté, principalement, de George A. Romero (1968, social repère cinéphile), après l’ultime embrasement gothique de la Hammer, revitalisation britannique, puritaine et pulsionnelle, de l’imagerie classique élaborée dans les années (de crise) 30 par la firme Universal. Lire la suite

Chair pour Cronenberg

Plaies, excroissances, mutations… « Long live the new flesh ! »

Vidéodrome (2)

Et si l’on débarrassait Cronenberg de certaines étiquettes (comme le fit aussi Jean-Pascal) ? Si on le déshabillait, pour aller chercher, au-delà des expressions « body horror » ou « horreur intérieure », du nom de l’un des ouvrages qui lui est consacré, ce qui fait l’essence de son œuvre : la chair. Lire la suite