À l’Est, rien de nouveau

À propos des Promesses de l’ombre (2007)

Cinq années après Spider (2002), Cronenberg re-tourne en Angleterre, illustre un script signé Steven (dark) Knight, joli récit de nourrisson, prostitution, traduction, infiltration, rédemption, consécration.
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La Règle du je

À propos de eXistenZ (1999)

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« Je m’inquiète beaucoup pour mon corps » : en dépit de la réplique prophétique, refroidissant les « mécaniques » ardeurs de la mimi Allegra Geller, salut à Bruce, le papa de Mission impossible, on sourit souvent en (re)visionnant cette version ludique, sens duel, vocable ad hoc, du sombre Vidéodrome (1983).
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Je pense donc je détruis

À propos de Scanners (1981)

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Après l’étouffant et « autobiographique » Chromosome 3 (1979), David Cronenberg change d’air (pour mémoire, William Friedkin réalise le distrayant La Nurse après l’éprouvant Le Sang du châtiment), s’embarque dans un thriller d’espionnage organique et psychique, comme si La Mort aux trousses rencontrait Frissons et Rage (de la SF, oui, mais plus de sexe, ou alors seulement sous la forme de son possible résultat, la procréation). Lire la suite

From the Drain : it came from within

Péril en la baignoire…

From the Drain

De quoi parle-t-on dans une baignoire, vide, de surcroît ? Un an après avoir réalisé son premier court métrage, Transfer, le jeune David Cronenberg délivre From the Drain (1967), un film de quatorze minutes voyant la vaste et morne plaine enneigée de son précédent film remplacée par un espace exigu, une salle de bains, dépouillée, réduite au strict minimum. Lire la suite