L’esprit et la lettre, le corps (d’imprimerie) et la traduction (d’un art à l’autre)…
Autrefois scénariste, désormais romancier, adaptateur audacieux et lecteur universitaire, Cronenberg peut s’identifier sans exagération ni médisance en cinéaste littéraire, homme de mots autant que d’images et de sons. Lire la suite
De quelques personnages féminins dans l’oeuvre du Canadien…
Si les femmes sont nombreuses aux génériques des films de David Cronenberg (les fidèles collaboratrices que sont sa sœur Denise aux costumes et Carol Spier en tant que « production designer » en tête), elles constituent également de film en film une galerie de personnages iconique, fascinante. Lire la suite
Le doigt sur la gâchette et l’œil (du réalisateur) dans le viseur…
Les armes à feu aux USA ? Une question de droit et un sujet de fait divers. On ignore les termes particuliers de la législation canadienne, mais le motif – graphique et sémantique – revient en leitmotiv chez notre cinéaste. Lire la suite
Comme on fait son premier film on s’allonge…
Ayant délaissé les sciences pour se consacrer à l’étude de la littérature, David Cronenberg réalise son premier court métrage à l’âge de vingt-trois ans, soit en 1966. Lire la suite
Retour aux fondamentaux et (petite) explication de texte…
L’expression body horror (ou veneral, sa variante) revint longtemps dans l’exégèse cronenbergesque. Lire la suite
En voiture et entré directement au musée…
En 1996, dans le sillage accidenté de Crash, Cronenberg, amateur notoire de courses automobiles et de voitures de luxe (« Soulever le capot d’une Ferrari, c’est comme plonger dans le cerveau de son concepteur » disait-il naguère), écrit le scénario de Red Cars (pas celles de Pixar, so). Lire la suite
Périple subjectif dans un parcours et une filmographie…
Voici un cinéaste canadien anglophone, malgré les quelques mots de français dont il ponctue ses interventions en public dans l’Hexagone, où on le traite depuis longtemps déjà, et à juste titre, en auteur, malgré tous ces films sanguinolents, sexuels et pervers des premières années de sa filmographie, qui lui valurent les anathèmes locaux de plusieurs critiques, gay, féministes ou tout simplement de mauvaise foi. Lire la suite
À propos de Vidéodrome (1983)
Un film social plutôt que politique, cartographiant un nouveau territoire avec une grande ironie (celle, déjà, de Frissons) et laissant à d’autres (Lumet et Network, par exemple) la « critique des médias », « tarte à la crème » rassie et « politiquement correcte ». Lire la suite
À propos de A Dangerous Method (2011)
Une femme, deux hommes, une hypothèse du psychisme, une passion condamnée, les prémices de la Première Guerre mondiale et les spectres de la Seconde : court retour sur le diamant impur (ou « l’acte manqué », diront certains) de l’orfèvre Cronenberg. Lire la suite
À propos de Faux-semblants (1988)
« Freaks ! » éructe la gamine sur la défensive aux bambins gémellaires venus sonder précocement les mystères de son sexe. Lire la suite
M. Cronenberg 